28 février 2010
02 mai 2007
folk...
mais d'où donc nous vient ce terme?
folk en fait ça veut dire simplement "peuple" et le folklore c'est simplement le terme qui désigne la culture populaire (mais là on va s'intéresser à l'aspect musical de ladite culture).
ça signifie que quand tu pètes dans ta baignoire et qu'il se trouve des personnes pour reprendre en chœur au refrain, eh ben c'est du folk...
bon plus sérieusement:
glen of guinness fait de la musique populaire qui ressemble à ce que leur public s'imagine être du folk, apparemment sans savoir exactement ce que c'est pour la plupart, et le réalise au travers de quelques morceaux traditionnels estampillés "Irish", de quelques autres morceaux inspirés (j'insiste sur ce terme) par le folklore irlandais - voire celtique, et de quelques autres morceaux inspirés plus largement de différents folklores (j'entends par là: provenant de différentes régions du globe), dont je ne dresserai pas ici la liste tant elle est vaste (sauf si ça intéresse vraiment quelqu'un ce dont je doute), et dont je le rappelle mais ce n'est qu'un exemple, le rock'n'roll fait partie...
fwouh...
tout ceci pour dire qu'en extrapolant, et avec un soupçon de mauvaise foi, on peut sans hésiter affirmer que Mozart, c'est du folk. aussi.
d'autres questions?
folk en fait ça veut dire simplement "peuple" et le folklore c'est simplement le terme qui désigne la culture populaire (mais là on va s'intéresser à l'aspect musical de ladite culture).
ça signifie que quand tu pètes dans ta baignoire et qu'il se trouve des personnes pour reprendre en chœur au refrain, eh ben c'est du folk...
bon plus sérieusement:
glen of guinness fait de la musique populaire qui ressemble à ce que leur public s'imagine être du folk, apparemment sans savoir exactement ce que c'est pour la plupart, et le réalise au travers de quelques morceaux traditionnels estampillés "Irish", de quelques autres morceaux inspirés (j'insiste sur ce terme) par le folklore irlandais - voire celtique, et de quelques autres morceaux inspirés plus largement de différents folklores (j'entends par là: provenant de différentes régions du globe), dont je ne dresserai pas ici la liste tant elle est vaste (sauf si ça intéresse vraiment quelqu'un ce dont je doute), et dont je le rappelle mais ce n'est qu'un exemple, le rock'n'roll fait partie...
fwouh...
tout ceci pour dire qu'en extrapolant, et avec un soupçon de mauvaise foi, on peut sans hésiter affirmer que Mozart, c'est du folk. aussi.
d'autres questions?
26 avril 2007
la critique
s'il est un art difficile, c'est bien celui de la critique.
si si c'est un art, la critique.
selon la définition que j'ai lue récemment dans un bouquin rigolo, "l'Art, c'est quand une activité créatrice quelconque te rapporte de l'argent"
sous-entendu: je siffle sous la douche ou je pète dans ma baignoire, si l'entrée est payante, c'est de l'Art.
ce qui revient à dire que la diffusion payante de photos à caractère pédophile sur internet, c'est de l'Art aussi.
mais ce n'est pas le propos qui m'occupe en ce moment.
j'y viens:
sur le site de Glen, depuis la sortie de notre dernier disque, dont je le rappelle je suis le producteur musical (râââhhh que ça me fait du bien de me le rappeler à moi-même personnellement), pas mal de gens y sont allés de leur critique, et c'est cool, on avait jamais autant eu de réactions, positives, négatives ou mitigées, à la sortie d'un disque. je prends toute critique, même les moins constructives, comme un cadeau. merci, les critiques!
mais il faut avouer qu'elles ne sonnent pas toujours juste...
alors je ne peux résister à partager cette perle, qui est à mon avis une des meilleures critiques qu'on aie jamais eues. elle émane de notre ami Stéphane Gobbo, qui travaille entre autres pour le journal La Liberté de Fribourg, qui avait déjà il y a quelques années écrit quelques lignes bien senties à propos de Back&Side. c'était pas très gentil, mais à mon avis pas assez virulent.
cette fois-ci il fait plus fort:
"GLEN OF GUINNESS
Madonna, Soft Cell, Tom Waits, The Beatles, The Police, Beastie Boys ou encore New Model Army. Mais qu'ont donc en commun tous ces groupes? Ils sont massacrés sans aucun respect par les Valaisans de Glen of Guinness sur leur nouvel album. SGo
>Nº 7, Muve, distr. Musikvertrieb."
MERCI Mr GOBBO de parler de nous, même quand on fait de la merde...
bref, sec, incisif, sans aucune complaisance, c'est la critique parfaite.
si si c'est un art, la critique.
selon la définition que j'ai lue récemment dans un bouquin rigolo, "l'Art, c'est quand une activité créatrice quelconque te rapporte de l'argent"
sous-entendu: je siffle sous la douche ou je pète dans ma baignoire, si l'entrée est payante, c'est de l'Art.
ce qui revient à dire que la diffusion payante de photos à caractère pédophile sur internet, c'est de l'Art aussi.
mais ce n'est pas le propos qui m'occupe en ce moment.
j'y viens:
sur le site de Glen, depuis la sortie de notre dernier disque, dont je le rappelle je suis le producteur musical (râââhhh que ça me fait du bien de me le rappeler à moi-même personnellement), pas mal de gens y sont allés de leur critique, et c'est cool, on avait jamais autant eu de réactions, positives, négatives ou mitigées, à la sortie d'un disque. je prends toute critique, même les moins constructives, comme un cadeau. merci, les critiques!
mais il faut avouer qu'elles ne sonnent pas toujours juste...
alors je ne peux résister à partager cette perle, qui est à mon avis une des meilleures critiques qu'on aie jamais eues. elle émane de notre ami Stéphane Gobbo, qui travaille entre autres pour le journal La Liberté de Fribourg, qui avait déjà il y a quelques années écrit quelques lignes bien senties à propos de Back&Side. c'était pas très gentil, mais à mon avis pas assez virulent.
cette fois-ci il fait plus fort:
"GLEN OF GUINNESS
Madonna, Soft Cell, Tom Waits, The Beatles, The Police, Beastie Boys ou encore New Model Army. Mais qu'ont donc en commun tous ces groupes? Ils sont massacrés sans aucun respect par les Valaisans de Glen of Guinness sur leur nouvel album. SGo
>Nº 7, Muve, distr. Musikvertrieb."
MERCI Mr GOBBO de parler de nous, même quand on fait de la merde...
bref, sec, incisif, sans aucune complaisance, c'est la critique parfaite.
19 février 2007
vive les vacances
profitons de ces belles journées ensoleillées pour nous enfermer dans un studio d'enregistrement
aaah mais que voilà un patchbay qui se respecte! on dirait une opération des intestins
vu mètres. c'est un truc rigolo (dans le sens où c'est des petites lumières lumineuses qui montent et qui descendent - mais moi ça me fait pas rire), servant à contrôler le niveau des divers instruments. très important. primordial. aucun technicien ne les regarde. jamais. ce qui pourrait laisser supposer que les techniciens sont en fait créés avec des pièces de vieilles consoles de mixage fichues, et que de ce fait leur shakra ressent ce qui se passe autour, mais qu'ils n'ont pas réellement besoin de voir
mon potard préféré.je sais pas dire pourquoi. je le trouve juste beau
arrêt sur image du prochain court métrage de Stéphane Lou (dit Gromit): un remake de "The Wall" en briques lego. ou "le cauchemarr du technarr"
ah... Gromit à encore fait des drôles de rêves la nuit passée...
inutile de préciser la nature du carburant
Patrick, qui je le rappelle est un descendant direct de l'inventeur de l'enthousiasme
Martial étreint son légendaire grigri... sensé l'empêcher de faire des fausses notes durant l'enregistrement. actuellement notre banjoïste recherche activement le marabout lui ayant vendu l'objet à prix d'or, et qui se révèle d'ailleurs totalement inefficace, pour le lui faire manger
johan, très éprouvé physiquement et moralement en cette période de carnaval, assure ses arrières: il a pris de quoi dormir avec lui
fragment de la partition du fameux Moto Perpetuo de Niccolo Paganini, qu'il écrivit quelques jours avant de déménager, suivant ainsi les vifs conseils de son psychiatre, du dernier étage d'une entreprise de tricotage industriel. je pensais pour cet album en faire une version en pizzicato avec accompagnement au ukulele et triangle, mais malheureusement l'agent de maestro Paganini a refusé, à moins de signer de mon sang un obscur contrat auquel je n'ai rien compris. mais je dois dire que c'était un gars bizarre, aussi. vous me direz que les agents sont pour la plupart assez bizarres, mais celui-là avait un petit sourire qui me revenait pas. donc tant pis. pas de Paganini dans un album de Glen...
je profite que personne ne me regarde pour me gratter le fondement. le doigt dans le nez c'est pour faire diversion
Nicolas vient de raconter sa meilleure blague à Jennifer (celle dont la chute c'est le gars qui rote et qui pète en même temps)
Jennifer ne la trouve pas drôle, elle est en train de se gargariser avec sa verveine-camomille
et Patrick la connaissait déjà, ce qui explique son air perplexe
Aurélie et Benoît, les deux heureux gagnants du concours du fanclub, qui ont pu passer un bout de journée avec les Glen au studio, suivi d'une fondue roquefort / abricots (la spécialité du café du Midi à Martigny - on voit tout de suite lequel des deux ingrédients prédomine...)...bon à la réflexion, je sais pas vraiment si c'était un cadeau. j'ai plutôt l'impression que ces deux-là, après ce qu'ils ont du subir, on les reverra plus jamais
aaah mais que voilà un patchbay qui se respecte! on dirait une opération des intestins
vu mètres. c'est un truc rigolo (dans le sens où c'est des petites lumières lumineuses qui montent et qui descendent - mais moi ça me fait pas rire), servant à contrôler le niveau des divers instruments. très important. primordial. aucun technicien ne les regarde. jamais. ce qui pourrait laisser supposer que les techniciens sont en fait créés avec des pièces de vieilles consoles de mixage fichues, et que de ce fait leur shakra ressent ce qui se passe autour, mais qu'ils n'ont pas réellement besoin de voir
mon potard préféré.je sais pas dire pourquoi. je le trouve juste beau
arrêt sur image du prochain court métrage de Stéphane Lou (dit Gromit): un remake de "The Wall" en briques lego. ou "le cauchemarr du technarr"
ah... Gromit à encore fait des drôles de rêves la nuit passée...
inutile de préciser la nature du carburant
Patrick, qui je le rappelle est un descendant direct de l'inventeur de l'enthousiasme
Martial étreint son légendaire grigri... sensé l'empêcher de faire des fausses notes durant l'enregistrement. actuellement notre banjoïste recherche activement le marabout lui ayant vendu l'objet à prix d'or, et qui se révèle d'ailleurs totalement inefficace, pour le lui faire manger
johan, très éprouvé physiquement et moralement en cette période de carnaval, assure ses arrières: il a pris de quoi dormir avec lui
fragment de la partition du fameux Moto Perpetuo de Niccolo Paganini, qu'il écrivit quelques jours avant de déménager, suivant ainsi les vifs conseils de son psychiatre, du dernier étage d'une entreprise de tricotage industriel. je pensais pour cet album en faire une version en pizzicato avec accompagnement au ukulele et triangle, mais malheureusement l'agent de maestro Paganini a refusé, à moins de signer de mon sang un obscur contrat auquel je n'ai rien compris. mais je dois dire que c'était un gars bizarre, aussi. vous me direz que les agents sont pour la plupart assez bizarres, mais celui-là avait un petit sourire qui me revenait pas. donc tant pis. pas de Paganini dans un album de Glen...
je profite que personne ne me regarde pour me gratter le fondement. le doigt dans le nez c'est pour faire diversion
Nicolas vient de raconter sa meilleure blague à Jennifer (celle dont la chute c'est le gars qui rote et qui pète en même temps)
Jennifer ne la trouve pas drôle, elle est en train de se gargariser avec sa verveine-camomille
et Patrick la connaissait déjà, ce qui explique son air perplexe
Aurélie et Benoît, les deux heureux gagnants du concours du fanclub, qui ont pu passer un bout de journée avec les Glen au studio, suivi d'une fondue roquefort / abricots (la spécialité du café du Midi à Martigny - on voit tout de suite lequel des deux ingrédients prédomine...)...bon à la réflexion, je sais pas vraiment si c'était un cadeau. j'ai plutôt l'impression que ces deux-là, après ce qu'ils ont du subir, on les reverra plus jamais
16 février 2007
14 février 2007
on rempile!
J-2
dès vendredi 16h, Glen se retrouve au studio Roystone (voir ce mot) pour terminer l'enregistrement de cet album d'anti-folk!
avec encore plus de magnifiques reprises...
les premiers morceaux, issus de la session de décembre, sont déjà mixés, empaquetés, prêts à consommer, mais il faudra patienter jusqu'à fin-mars...
dès vendredi 16h, Glen se retrouve au studio Roystone (voir ce mot) pour terminer l'enregistrement de cet album d'anti-folk!
avec encore plus de magnifiques reprises...
les premiers morceaux, issus de la session de décembre, sont déjà mixés, empaquetés, prêts à consommer, mais il faudra patienter jusqu'à fin-mars...
01 février 2007
wrkptzfr
24 janvier 2007
LOL? kézako?
sur internet, quand y'a un truc qui te fait rire, dans un chat ou dans un blog, t'écris "LOL"
pour les bleus, c'est l'abréviation de "lot of laugh"
traduction: "beaucoup de rire"
et il y a une déclinaison, c'est quand vraiment c'est tellement drôlissime que tu ris très très beaucoup, à friser l'alplolplexie, c'est LLLLLOOOOOLLLLLLL. ce qui signifie lotlotlotlotlotofofofofoflaughlaughlaughlaughlaughlaughlaugh
je sais pas qui réussit à produire ces borborygmes lorsqu'il rigole, mais moi, si jamais j'en croise un une fois, je sors mon dictionnaire médical à l'usage des familles. même à un ado, on lui enjoindrait de la mettre en sourdine.
quand on sait la richesse de la langue (française, anglaise, swahili, haut-valaisanne, comme n'importe laquelle), je trouve juste désolant de se limiter à ce LOL réducteur et déprimant. alors qu'avec le plus élémentaire dictionnaire de synonymes on fait des miracles. bien sûr quand on tape sur un clavier avec deux doigts (les jours de grande forme), ça va plus lentement. mais c'est pas une raison pour laisser tomber toutes ces jolies expressions qui traduisent bien mieux l'état d'esprit dans lequel on se trouve au moment qui que dont où. bordel. faut faire un effort, quoi.
et du reste, voici à titre indicatif, quelques charmantes expressions et la manière de s'en servir à bon escient:
- JEDR (j'éclate de rire) le rire franc, quand c'est vraiment drôle
- JG (je glousse) quand ton petit cousin vient de te passer la main sur les fesses pour vérifier si t'as des strings
- JP (je pouffe) quand on te raconte celle du gars qu'avait pissé son nom dans la neige (mais c'était pas lui qui tenait l'crayon)
- JS (je souris) quand le petit dernier te raconte la dernière de Toto qui n'est pas drôle du tout (celle ou à la fin il fait caca dans les toilettes)
- JPDR (je pleure de rire) quand ça commence à faire mal aux abdos
- JMFLG (je me fend la gueule) avec une solide hache ça devrait être possible (attention à bien viser)
- JMG (je me gondole) là c'est le rire nerveux, assez haut perché, quand tu viens de te fracturer le coccyx en sortant de la douche, que le boiler était vide, et que tu reçois la visite du percepteur, du préposé à l'office des poursuites, de la voisine que tu travailles au corps depuis des semaines et que tu sentais que t'allais conclure, et de ta maman
- JMEPUT (je m'en paye une tranche) un peu crispé - à utiliser par exemple lors de la lecture de Gai-Luron de Gotlib
il y a aussi
- se bidonner (houarf houarf houarf)
- se poiler (hi hi hi hi hiii)
- se dilater la rate (arf arf arf)
- s'esclaffer (hA)
- etcaetera (hahaha)
sans oublier le légendaire "je vomis de rire" lancé par moi-même lors de l'enregistrement d'une répète pour l'album "Gossip" de Glen of Guinness
à propos de "s'esclaffer", je me souviens d'un vieux feuilleton des années 1870 qui s'appelait "Le roi et moi", dans lequel Yul Brynner, acteur principal, de temps à autre, s'esclaffait très très bien. le meilleur esclaffement que j'aie jamais vu.
bon alors pour finir arrêtez avec vos LOL de zutflûte zrgnm. quand j'en vois un, c'est précisément ce qui me coupe la chique et je rigole plus du tout, même si à la base sa raison d'être était vraiment drôle. je deviens un pince-sans-LOL
un de ces quatre je parlerai des smileys. mais oui, ces signes de ponctuation sensés représenter un visage exprimant un sentiment, qu'il faut lire en faisant pivoter son écran d'un quart de tour dans le sens des aiguilles d'une montre antique... que j'en bouffe douze trempés dans mon café tous les matins au déjeuner (des smileys, pas des montres...)
pour les bleus, c'est l'abréviation de "lot of laugh"
traduction: "beaucoup de rire"
et il y a une déclinaison, c'est quand vraiment c'est tellement drôlissime que tu ris très très beaucoup, à friser l'alplolplexie, c'est LLLLLOOOOOLLLLLLL. ce qui signifie lotlotlotlotlotofofofofoflaughlaughlaughlaughlaughlaughlaugh
je sais pas qui réussit à produire ces borborygmes lorsqu'il rigole, mais moi, si jamais j'en croise un une fois, je sors mon dictionnaire médical à l'usage des familles. même à un ado, on lui enjoindrait de la mettre en sourdine.
quand on sait la richesse de la langue (française, anglaise, swahili, haut-valaisanne, comme n'importe laquelle), je trouve juste désolant de se limiter à ce LOL réducteur et déprimant. alors qu'avec le plus élémentaire dictionnaire de synonymes on fait des miracles. bien sûr quand on tape sur un clavier avec deux doigts (les jours de grande forme), ça va plus lentement. mais c'est pas une raison pour laisser tomber toutes ces jolies expressions qui traduisent bien mieux l'état d'esprit dans lequel on se trouve au moment qui que dont où. bordel. faut faire un effort, quoi.
et du reste, voici à titre indicatif, quelques charmantes expressions et la manière de s'en servir à bon escient:
- JEDR (j'éclate de rire) le rire franc, quand c'est vraiment drôle
- JG (je glousse) quand ton petit cousin vient de te passer la main sur les fesses pour vérifier si t'as des strings
- JP (je pouffe) quand on te raconte celle du gars qu'avait pissé son nom dans la neige (mais c'était pas lui qui tenait l'crayon)
- JS (je souris) quand le petit dernier te raconte la dernière de Toto qui n'est pas drôle du tout (celle ou à la fin il fait caca dans les toilettes)
- JPDR (je pleure de rire) quand ça commence à faire mal aux abdos
- JMFLG (je me fend la gueule) avec une solide hache ça devrait être possible (attention à bien viser)
- JMG (je me gondole) là c'est le rire nerveux, assez haut perché, quand tu viens de te fracturer le coccyx en sortant de la douche, que le boiler était vide, et que tu reçois la visite du percepteur, du préposé à l'office des poursuites, de la voisine que tu travailles au corps depuis des semaines et que tu sentais que t'allais conclure, et de ta maman
- JMEPUT (je m'en paye une tranche) un peu crispé - à utiliser par exemple lors de la lecture de Gai-Luron de Gotlib
il y a aussi
- se bidonner (houarf houarf houarf)
- se poiler (hi hi hi hi hiii)
- se dilater la rate (arf arf arf)
- s'esclaffer (hA)
- etcaetera (hahaha)
sans oublier le légendaire "je vomis de rire" lancé par moi-même lors de l'enregistrement d'une répète pour l'album "Gossip" de Glen of Guinness
à propos de "s'esclaffer", je me souviens d'un vieux feuilleton des années 1870 qui s'appelait "Le roi et moi", dans lequel Yul Brynner, acteur principal, de temps à autre, s'esclaffait très très bien. le meilleur esclaffement que j'aie jamais vu.
bon alors pour finir arrêtez avec vos LOL de zutflûte zrgnm. quand j'en vois un, c'est précisément ce qui me coupe la chique et je rigole plus du tout, même si à la base sa raison d'être était vraiment drôle. je deviens un pince-sans-LOL
un de ces quatre je parlerai des smileys. mais oui, ces signes de ponctuation sensés représenter un visage exprimant un sentiment, qu'il faut lire en faisant pivoter son écran d'un quart de tour dans le sens des aiguilles d'une montre antique... que j'en bouffe douze trempés dans mon café tous les matins au déjeuner (des smileys, pas des montres...)
09 janvier 2007
lexique
bleu-herbe: traduction littérale d'un terme en anglais, "bluegrass", qui désigne simplement un style de musique nord-américain. tapez "bluegrass" chez gougueule, vous verrez bien...
table de mix: la table sur laquelle tu fais ta mixe... par exemple, la table de la cuisine convient parfaitement pour faire une bonne mixe
(trop facile)
roystone: bande de stones, complètements royés.
soirée-edit: traduction littérale de "edit-night" (rien à voir avec l'Edit de Nantes dit avec l'accent de Martigny). quand on commence à éditer des bouts de pistes en vue de les corriger pour faire comme si on avait bien joué même si on a joué comme des patates, ça peut prendre des heures et des heures. prévoir une bonne réserve de trucs à boire pour supporter le tête-à-tête avec l'ingénieur du son. pour cet enregistrement on a décidé qu'on corrigeait le strict minimum, mais ça nous a quand même pris des heures, vu qu'on avait pas fini ce qu'on avait prévu à boire.
pétasse: jeu de rôle préféré de la flûtiste des glen, qui fait la Scuola Teatro Dimitri au Tessin
potard: (potentiomètre) espèce de petit chplaftz cylindrique gradué qui dépasse de la table de mix (celle-ci pouvant en comporter plusieurs milliers) et servant à régler l'intensité de certaines choses qui dépassent largement l'entendement des personnes qui ne s'intéressent qu'à planter le CD fini sur leur platine Phillips à cinquante balles pour se l'écouter sans se poser trop de questions.
régie: salle chauffée ou climatisée suivant la saison, équipée d'une table de mixage introuvable ailleurs, d'ordinateurs gonflés à blocs, d'enceintes ignominieusement trop chères, de racks d'effets magiques qui te font jouer mieux que Mozart, de fauteuils outrageusement confortables, et dans laquelle l'ingénieur du son te fait croire qu'il travaille d'arrache-pied pour te faire le sound de la mort, mais comme lorsque tu enregistres, tu le vois pas, en fait il en profite pour faire des sudokus en disant "ça tourne" dans tes écouteurs de temps en temps pour faire bonne figure.
patchbay: chez babelfish, la traduction de ce terme est: "compartiment de pièce rapportée". risible. (ça me fait considérablement risibler)
aucun musicien ne sait exactement à quoi ça sert, mais, quand tu découvres la régie d'un studio, ça fait toujours sérieux de la regarder d'un air entendu en faisant "mmh mmh". ne pas oublier de se dépécher de regarder ailleurs, sous peine de devoir en expliquer le fonctionnement aux autres musiciens qui découvrent l'objet en même temps que toi.
ma grande expérience des studios d'enregistrement me permet de vous révéler ceci: il s'agit d'une sorte de piscine vide faisant partie intégrante de la table de mixage, pleine de trous tous pareils, qui correspondent chacun à plein de trucs qui se trouvent hors de la table de mixage et qui servent à connecter des bidules ensemble. en principe on s'en sert très peu lors de la prise de son. mais au moment du mixage, alors, là, ouuulalaaaa, il faut voir ce brave ingénieur, tel une téléphoniste des années cinquante, quand tu décrochais le combiné et que tu disais "Foumelazy 46-18", tout le monde l'a vu dans des vieux films de ces années-là, enfin, ce que je veux dire, c'est que le gars qui branche, en prenant un air pénétré, tous ces petits câbles dans tous ces petits trous, c'est un grand moment de poésie.
dobro: instrument de musique, compromis entre la guitare hawaïenne et le brontosaure pédonculé, fréquemment utilisé dans le bleu-herbe. joli à regarder. horrible à entendre quand c'est mal joué. mais quand c'est Martial, ça va.
REC: diminutif de "record", en français "enregistrement". ça veut dire que lorsque tu enclenches ce bouton, ben ça enregistre. dingue, non?
en tous cas, dans ce contexte, ça n'a rien à voir avec la barre fixe.
ça tourne: terme utilisé par l'ingénieur du son pour, via ton casque d'écoute, t'avertir que ça tourne.
bon. d'accord. mais au fond, qu'est ce qui tourne? eh bien, à l'époque où on enregistrait sur des bandes magnétiques, des sortes de cassettes en beaucoup plus gros, lorsque l'ingénieur enclenchait la touche REC, l'appareil en question mettait les bandes en route, ce qui les faisait effectivement tourner. d'où le terme. aujourd'hui, dans la plupart des cas, dont celui qui nous occupe, il n'y a plus de bande magnétique, on enregistre directement sur le disque dur d'un ordinateur. alors même s'il tourne, ça ne se voit pas, donc plus de raison de dire bêtement "ça tourne". d'un autre côté, un disque dur, ça tourne tout le temps. ça s'arrête jamais. donc l'ingénieur devrait dire, le premier jour d'enregistrement, une fois pour toutes, "ça tourne" et puis nous laisser tranquilles avec ces histoires de trucs qui tournent, mais pas vraiment, c'est bien une histoire pour nous faire tourner en bourrique. à la place, il pourrait dire "ça enregistre"... non, ça va pas non plus. trop de syllabes.
finalement "ça tourne", on est sûrs que tout le monde comprend. même le batteur.
XBox: exutoire. on y retourne dès février pour pulvériser les records établis lors de la première session. et accessoirement enregistrer quelques morceaux de plus.
mais vivement qu'on puisse enregistrer directement dans les consoles de jeu...
table de mix: la table sur laquelle tu fais ta mixe... par exemple, la table de la cuisine convient parfaitement pour faire une bonne mixe
(trop facile)
roystone: bande de stones, complètements royés.
soirée-edit: traduction littérale de "edit-night" (rien à voir avec l'Edit de Nantes dit avec l'accent de Martigny). quand on commence à éditer des bouts de pistes en vue de les corriger pour faire comme si on avait bien joué même si on a joué comme des patates, ça peut prendre des heures et des heures. prévoir une bonne réserve de trucs à boire pour supporter le tête-à-tête avec l'ingénieur du son. pour cet enregistrement on a décidé qu'on corrigeait le strict minimum, mais ça nous a quand même pris des heures, vu qu'on avait pas fini ce qu'on avait prévu à boire.
pétasse: jeu de rôle préféré de la flûtiste des glen, qui fait la Scuola Teatro Dimitri au Tessin
potard: (potentiomètre) espèce de petit chplaftz cylindrique gradué qui dépasse de la table de mix (celle-ci pouvant en comporter plusieurs milliers) et servant à régler l'intensité de certaines choses qui dépassent largement l'entendement des personnes qui ne s'intéressent qu'à planter le CD fini sur leur platine Phillips à cinquante balles pour se l'écouter sans se poser trop de questions.
régie: salle chauffée ou climatisée suivant la saison, équipée d'une table de mixage introuvable ailleurs, d'ordinateurs gonflés à blocs, d'enceintes ignominieusement trop chères, de racks d'effets magiques qui te font jouer mieux que Mozart, de fauteuils outrageusement confortables, et dans laquelle l'ingénieur du son te fait croire qu'il travaille d'arrache-pied pour te faire le sound de la mort, mais comme lorsque tu enregistres, tu le vois pas, en fait il en profite pour faire des sudokus en disant "ça tourne" dans tes écouteurs de temps en temps pour faire bonne figure.
patchbay: chez babelfish, la traduction de ce terme est: "compartiment de pièce rapportée". risible. (ça me fait considérablement risibler)
aucun musicien ne sait exactement à quoi ça sert, mais, quand tu découvres la régie d'un studio, ça fait toujours sérieux de la regarder d'un air entendu en faisant "mmh mmh". ne pas oublier de se dépécher de regarder ailleurs, sous peine de devoir en expliquer le fonctionnement aux autres musiciens qui découvrent l'objet en même temps que toi.
ma grande expérience des studios d'enregistrement me permet de vous révéler ceci: il s'agit d'une sorte de piscine vide faisant partie intégrante de la table de mixage, pleine de trous tous pareils, qui correspondent chacun à plein de trucs qui se trouvent hors de la table de mixage et qui servent à connecter des bidules ensemble. en principe on s'en sert très peu lors de la prise de son. mais au moment du mixage, alors, là, ouuulalaaaa, il faut voir ce brave ingénieur, tel une téléphoniste des années cinquante, quand tu décrochais le combiné et que tu disais "Foumelazy 46-18", tout le monde l'a vu dans des vieux films de ces années-là, enfin, ce que je veux dire, c'est que le gars qui branche, en prenant un air pénétré, tous ces petits câbles dans tous ces petits trous, c'est un grand moment de poésie.
dobro: instrument de musique, compromis entre la guitare hawaïenne et le brontosaure pédonculé, fréquemment utilisé dans le bleu-herbe. joli à regarder. horrible à entendre quand c'est mal joué. mais quand c'est Martial, ça va.
REC: diminutif de "record", en français "enregistrement". ça veut dire que lorsque tu enclenches ce bouton, ben ça enregistre. dingue, non?
en tous cas, dans ce contexte, ça n'a rien à voir avec la barre fixe.
ça tourne: terme utilisé par l'ingénieur du son pour, via ton casque d'écoute, t'avertir que ça tourne.
bon. d'accord. mais au fond, qu'est ce qui tourne? eh bien, à l'époque où on enregistrait sur des bandes magnétiques, des sortes de cassettes en beaucoup plus gros, lorsque l'ingénieur enclenchait la touche REC, l'appareil en question mettait les bandes en route, ce qui les faisait effectivement tourner. d'où le terme. aujourd'hui, dans la plupart des cas, dont celui qui nous occupe, il n'y a plus de bande magnétique, on enregistre directement sur le disque dur d'un ordinateur. alors même s'il tourne, ça ne se voit pas, donc plus de raison de dire bêtement "ça tourne". d'un autre côté, un disque dur, ça tourne tout le temps. ça s'arrête jamais. donc l'ingénieur devrait dire, le premier jour d'enregistrement, une fois pour toutes, "ça tourne" et puis nous laisser tranquilles avec ces histoires de trucs qui tournent, mais pas vraiment, c'est bien une histoire pour nous faire tourner en bourrique. à la place, il pourrait dire "ça enregistre"... non, ça va pas non plus. trop de syllabes.
finalement "ça tourne", on est sûrs que tout le monde comprend. même le batteur.
XBox: exutoire. on y retourne dès février pour pulvériser les records établis lors de la première session. et accessoirement enregistrer quelques morceaux de plus.
mais vivement qu'on puisse enregistrer directement dans les consoles de jeu...
06 janvier 2007
à part ça
eh bien à part ça, j'aimerais bien que quelqu'un me dise à quoi ça a bien pu servir de tuer Saddam Hussein...
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