pour définir une bonne prise de son lorsqu'on enregistre un album, TOUT est affaire de détails. par exemple le détail crucial qui tue la mort de ta race: où se situe la limite entre la musicalité et la précision technique... mais ça c'est une autre histoire... je ne vais pas aujourd'hui encombrer vos neurones surbookés par les excès des fêtes de fin d'année, puisque c'est bien connu: ce qui est pénible dans les fêtes de fin d'année, c'est le début de l'année suivante...
bon bref
a priori, une fois que l'album est dans les bacs et qu'il arrive sur ton mange-disques, tu t'en fous. moi pas... en tant que producteur musical, c'est la moindre des choses: c'est MAINTENANT que tout se décide! nom de djiou!
voilà pourquoi, aujourd'hui, je vous mets quelques photos rapprochées, qui ne traduisent absolument pas l'état d'esprit qui régnait au studio en ce 4 janvier 07.
tout d'abord une magnifique patchbay (voir ce mot) quasi inutilisée (y'a qu'un seul minuscule et ridicule filochard branché dessus...)
mon potard (voir ce mot) préféré. celui qui contrôle le volume auquel on écoute la jolie musique dans la régie (voir ce mot). en général il est sur 0,2, parce qu'au-delà, on comprend plus bien bien ce qui se passe niveau justesse et précision rythmique... autant dire que c'est pas cette semaine qu'on va se péter les oreilles... comme à Chiasso par exemple...
la table de mixage (détail)
flûtiste de glen of guinness (détail - oulâlâ un bien joli détail hein?)
truc à boire (détail - ah j'avais averti qu'on aurait pas mal de détails...)
voilà voilà... aujourd'hui sur les pistes ça devait pas être terrible... y valait mieux rester enfermé dans un studio d'enregistrement, moi j'dis... (vue générale)
bon on a quand même mis de la musique dans la petite boîte magique... c'est juste pour vous montrer qu'on est pas là que pour jouer à la xbox et boire des coups
une visite impromptue qui nous fait bien plaisir... Olivier, guitariste de Charlotte parfois - un groupe de dissidents (vue d'ensemble)
et quelques détails...
le fond de mon verre (inutile de préciser de quoi il est rempli)
mon instrument vu de là où je le vois moi-même quand j'en joue...
un autre instrument plein de boutons qu'aucune pommade ne saura jamais effacer
harpe à coulisse dont se sert parfois Nicolas
premières mesures d'un fameux morceau qui fera date dans notre prochain CD... (je dis pas le titre - mais c'est une chanson qui parle d'amour taché)
banjo. sorte de casserole avec une peau de chèvre morte tendue et sur laquelle on a ajusté un manche et des cordes. idéal pour faire du folk ou du bleu-herbe (voir ce mot). pas terrible pour interpréter une symphonie de Haydn.
miracle de la technologie moderne permettant au musicien de ne pas être obligé de débarquer dans ton salon en personne pour te pousser la chansonnette
et la traditionnelle minute de sexe intégral...
04 janvier 2007
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8 commentaires:
wow, là tu fais fort! images et textes - impecable! définitivement un des meilleurs. c'est presque dommage qu'aujourd'hui la première session en studio se termine... ton blog je le lit avec plaisir avec le café du matin. merci!
moi j'préfère le lire avant l'café, c'est plus brumeux!
tu penses déjà au prochain album? Glen of Guinness traverse l'atlantique pour fumer l'herbe bleue?
marci jennifer, marci gilles
tsss... l'herbe bleue... n'importe quoi... je voulais parler du bleu-herbe qui se joue parfois avec un banjo, du violon, de la guitare, etc... et pas de celle qu'on fume...
Ben ouais, t'as déjà essayé de fumer un banjo, Gilles? XD
mais Edel, pourkwâ tu mets toujours XD à la fin de tes messages? ça veut dire quoi? Xavier Duroux (c'est le nom d'un journaliste qui bosse au Nouvelliste)??? Xylophone Dépareillé? Xylocope Doré?
explique-nous ces hyéroglyphes!!!
Oué c'est vrai ça, arrête de mettre des smileys partout où tu peux Edel !
C'est vrai ça, dis-nous en plus sur la bleue-herbe, ça nous intéresse...
c'est le bleu-herbe...
L'herbe, c'est féminin, pas masculin !
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