mon ami Gaby

je peux pas m'empêcher...
hier, dans notre journal cantonal, j'ai lu une magnifique déclaration de mon défonceur de portes ouvertes préféré, Gabriel B., multiplicateur de casquettes (je pourrais me permettre n'importe quelle insulte, depuis qu'il m'a renversé le contenu de sa bière sur les pantalons, un soir aux Trois Couronnes... et je crois qu'il ne s'en rappelle même pas), qui nous dit ceci: "Les gens vont au bal aussi bien pour danser, chanter, écouter la musique, faire la fête, draguer ou chercher la bagarre"
merci Mr B.
moi qui croyais que les gens vont au bal pour cueillir des pâquerettes, ou réviser leur leçons de physique quantique...
allez, Gabriel, merci d'exister! fais-nous encore rire!

3è station...

10h15:
séance d'écoute des titres enregistrés la veille. choix de la bonne version. poubelle pour le reste...
euh... de ça je n'ai pas de photos, mais de toutes façons c'est pas très intéressant... c'est juste deux gars les yeux collés devant une table de mix qui écoutent de la musique en disant "mouiiii, pas mal" de temps en temps...

12h00:ça démarre sur les chapeaux de roues... à peine arrivés, Bertrand et Nicolas se mettent tout de suite à l'ouvrage et perfectionnent leur style, chacun dans son domaine respectif... on remarque tout de suite que le guitar-hero est plus cérébral...

12h30:Martial débarque avec son 'ti n'veu, le beau Jérémie (19) qui veut faire ingénieur du son... ??!!?! putain de bordel de foutre, mais Jérémie, quand on est beau comme ça, on s'achète une guitare et on va faire sa branlette devant les minettes, nom de djiou! regarde un peu comment on devient quand on passe sa vie derrière une table de mixage à écouter des guignols se la péter devant leur petits micros... et accessoirement après avoir passé trois jours avec glen of guinness:une tête de cadavre asthmatique hébété!

15h30:et en voilà un autre de ces technards de mes deux! Luigi, sonorisateur attitré des glen, nous zonore de sa présence, histoire de venir un peu dire bonjour et entendre à quoi ressemble notre prochain cd... merci Luigi, j'eusse préféré que tu fusses présent lors de notre débâcle sonore à Chiasso...

17h00:en pleine séance d'enregistrement de "La Isla Bonita", on pourrait croire que "xa le producteur musical" est en train d'écouter la prise religieusement, concentré comme jamais, eh bien il n'en est rien. oserai-je l'avouer, je suis en train de dormir. voilà voilà... quelques tensions à évacuer...

20h00:après une journée bien remplie, voici venue l'heure du colloque, le moment béni où tous les protagonistes de cette belle aventure se retrouvent autour d'un énième verre de pur malt (au fond à droite sur la photo) pour écouter les conseils du chef, dans un profond recueillement, la joie éclaire tous les visages, on sent dans le fond des yeux cette inextinguible soif d'apprendre, mais que va bien pouvoir nous réserver notre prochaine journée de studio? le chef parle. et Johan et Nicolas font leur coming outet se donnent en spectacle sous les regards médusés de l'assistance... ah désolé, mais je venais juste de ranger mon regard médusé...

et voilà nos deux amoureux transissur lesquels je clos ce chapitre... on se retrouve pour la suite des aventures de glen en studio dès mardi prochain...

stoy rhone

le plus joli paysage du monde...
dans l'ancien temps, c'est à dire jusqu'à il y a une trentaine d'années, quand un groupe enregistrait un disque, tout le monde se mettait dans le studio, et jouait tous ensemble jusqu'à ce que la prise soit "bonne".
la prise était considérée comme "bonne" quand personne ne s'était planté et que le truc ressemblait à de la "bonne" musique. d'où son nom.
ça pouvait aller jusqu'à des centaines de répétitions du même morceau (c'est à dire quelques jours) jusqu'à ce que ces deux paramètres soient réunis et que Mr le producteur derrière la vitre dise "OK les gars c'est bon on la garde"

et puis la technologie nous a offert les enregistreurs multipistes. là c'est fantastique: chacun joue sa partie l'un après l'autre, seul dans le studio, ce qui permet, quand tu te plantes, de ne devoir refaire que la partie défectueuse, pendant que les autres membres du groupe jouent à la playstation en sirotant un cognac au salon du studio. et, il faut bien l'avouer, se font chier comme des rats morts.
ce procédé paraît idéal, mais en fait c'est un leurre, parce qu'il tue la musique et le plaisir qu'on peut avoir d'en faire conjointement tous ensemble, je sais pas si je me fais bien comprendre. on croit gagner du temps, mais au bout du compte on se rend compte qu'on est toujours tout seul au monde... ah c'est pas du tout ce que je voulais dire je recommence. on se rend compte qu'on gagne pas vraiment du temps. enfin bref d'habitude, quand on enregistre un album avec glen, la manière classique, c'est de faire des bases au clic (c'est à dire au métronome, et de jouer chacun sa partie l'un après l'autre, empiler les couches, construire le morceau petit à petit...
et pour ce disque (voilà où je voulais en venir - si il y a des questions, n'hésitez pas), on a décidé d'enregistrer à l'ancienne mode, à la beatles, allez hop, tout le monde ensemble dans le studio et si tu te plantes tant pis on recommence, quitte à la refaire vingt fois s'il faut. ça se fait de plus en plus dans les productions actuelles. et à mon avis c'est pas un hasard, c'est simplement parce que c'est beaucoup plus gratifiant et jouissif au point de vue musical.
quelle est notre raison d'exister en tant que groupe? simplement de faire de la musique ENSEMBLE. alors pourquoi se séparer lorsqu'on enregistre un disque? à mon avis ça n'a aucun sens.

bon fini la prise de tête, voilà quelques photos de la session d'aujourd'hui:
bertrand rélégué à l'extérieur du studio. bon cette photo exprime exactement le contraire de ce que je viens d'écrire. on est obligé de l'isoler des autres pour pas que la voix repisse dans les micros des instruments. mais ça va on se croise quand on fait la pause.

pour le prochain cd des glen on engage le petit lapin des piles duracell

un dernier coup d'œil à la structure avant la prise de son (hiii-hannn)

les grands esprits ne regardent pas forcément toujours dans la même direction. là c'est plutôt chacun le nez dans sa partoche ou sur son manche...

la minute de sexe: les jambes de Jennifer avec ses magnifiques collants rouges (détail)

le lieu où toute chose se termine (mon bureau)

roille stone

aujourd'hui, nous avons enregistré six morceaux. c'est-à-dire qu'on les a mis en chantier... avant de rentrer ce soir, j'ai tout réécouté. demain on recommence tout.
finalement personne n'a touché à la xbox aujourd'hui. ça prouve qu'on a bien travaillé.
voilà quelques photos d'ambiance de studio. typique.


quand on enregistre sur une table de mix qui s'appelle MOZART avec aux commandes de ce magnifique engin, un gars qui s'appelle Stéphane (26 décembre = St Stéphane), "ça pö kö allé biä" comme dit ma copine.

et maintenant quelques infos vraiment intéressantes, rédigées par Jennifer, que je retranscris fidèlement:

-Jennifer est venue en retard passk'elle avait une interview avec DRS1 qui va passer jeudi à 17h30 (écoutez-tous: elle va donner son numéro de téléphone. bon, en suisse-allemand... mais quand on est motivé...)
-Françoise nous a amené un panettone SANS fruits confits qu'on a dévoré aux trois quarts.
-Nicolas ne s'est pas pris les pieds dans le câble d'écouteurs de Jennifer, même qu'il avait pas ses lunettes
-Stéphane nous a fait goûter sa vieille saucisse (de vieille vache)
-Xavier a fait un régime de becs draconnien, par respect pour les autres qui n'ont pas la chance d'avoir leur copine / copain sous la main pendant l'enregistrement
-Martial a du nous quitter plus tôt pour cause de repas de famille
-Johan sentait bon l'encens. on se demande bien où est-ce qu'il a passé les fêtes de noël...
-Bertrand a ouvert un nouveau sac à poubelle et a aidé à ranger la table. on se réjouis que l'année prochaine il aide à décharger le bus.
-Patrick a du faire tous les tea-rooms de la région pour finalement ne nous rapporter qu'un minuscule bout de pain. lui le fils du boulanger...
(merci Jennifer)
demain je ferai un effort pour écrire moi-même...

les grandes manœuvres...

woilâ woilâ... le prochain album de glen of guinness, ça démarre tout simplement aujourd'hui, avec la mise en place au studio.
et on se retrouve à charrat... là où on avait enregistré nos deux premiers CDs... le nom du studio et les gens qui y travaillent ont changé, et nous aussi, en fait... on met plus nos crottes de nez derrière les coussins du canapé. et c'est de toutes façons plus les mêmes canapés.
je vous transmettrai d'autres nouvelles encore plus palpitantes ces prochains jours. là y faut que j'aille bosser sur call of duty II sur la xbox. et on a déjà bientôt plus de whisky
pfwouh quel boulot

PAS LE TEMPS!

je vais pas me plaindre, hein, que ça soit clair! mon but dans la vie, c'est de faire de la musique...
mais là, avec entre autres Charlotte parfois, Glen of Guinness, mes élèves (nerveux à l'approche de Noël), mes Griottes préférées, mes filles, ben non, j'ai pas d'intérêt à écrire des zmrgn

laurence...

ma chère laurence, oserai-je t'avouer que ça me conforte de constater qu'avec ton nouvel album "coup de poing/provoc" tu n'as pas tenu plus de deux semaines au hitparade helvétique?

le spectre de l'étoile jaune...

lu dernièrement dans "The Morning" (qui n'a pas fini de ressembler à la presse gratuite, d'ailleurs):

un exhibitionniste ouachingtonnien (à vos souhaits) de 69 ans a été condamné à porter un T-shirt portant l'inscription "Je suis fiché pour atteinte à la pudeur", et ce durant les 4 ans qui suivront les deux mois de prison qu'il doit purger... j'espère qu'il aura le droit de le laver de temps en temps...
ceci dit, je sais pas si dans nos contrées l'homme de la rue grimacerait de dégoût à la vue d'un tel accoutrement... moi en tous cas je serais pas plus choqué qu'en voyant une brave jeunette arborant fièrement un "Fuck me" en travers de sa poitrine naissante (c'est ce que j'ai vu à la gare de Nyon l'été passé)
bon j'imagine que si le condamné en question reluque les petites filles d'un œil torve et lubrique, un filet de bave mousseuse aux lèvres, y'aurait même pas besoin de faire inscrire "JE SUIS UN GROS COCHON" ou quoi que ce soit d'autre sur son T-shirt.
enfin... moi qui suis, comme la plupart des hommes, un obsédé sexuel modéré, ça me tarabuste un peu. il arrivera peut-être un jour où lorsqu'on regardera le derrière d'une fille un peu trop fort, on nous marquera une bite sur le front au fer rouge, va savoir...

et encore un!

lu aujourd'hui sur la page d'accueil de notre national Gagnebleu:

"les manufacturiers de moto"

BORDEL DE CHIASSE
et pourquoi pas "les fabricateurs" ou "les artisanateurs" tant qu'on y est...
faites-voir un peu attention au vocabulaire, kwâ, c'est pourtant pas si compliqué...

quelques coups de gueule

une bête histoire d'herbe...
Mr B. R. de S. (le chanvrier... comme ça on sait de qui je parle) semble devoir se taper 10 ans de tôle. je dis "semble", parce qu'il semble que c'est pas définitif, la justice est en marche mais c'est pas fini. enfin... ça me fait rire, parce que dans le journal il se définit comme étant un pionnier. on dirait plutôt qu'il voudrait être un martyr, une sorte de nouveau Farinet... lui qui fait bientôt un "régime" par année, il va bientôt perdre un os. et on sait très bien que les 10 ans, il va jamais les faire, de toutes façons...

ma chanteuse valaisanne préférée s'auto-détruit à la radio
l'autre jour, chez Gérard Suter (Radio Paradiso), on a pu l'entendre tenter sans succès de suivre un rythme en séance de studio, ou se faire remettre en place par Mr N****z (qui l'aide pour les textes), à propos d'histoires de patois, dans un grand moment où on a pu écouter la conversation entre deux individus incapables de se mettre au même niveau de compréhension! désolé pour Mr N****z, mais quand on est en face d'une personne qui ne sait pas vraiment ce qu'elle veut, on ne peut que rester incrédule et fermé comme il l'était... et Mr Suter de rire sous cape, lui qui d'habitude ne manque pas d'épingler ses invités lorsqu'il sent un certain manque de maîtrise... bon, il a quand même demandé à notre brave chanteuse la raison de la croix sur le cover de son dernier album... eh bien, comme lorsqu'il tente la profondeur technique, d'ailleurs, réponse de madame: bredouillements incohercibles sans consistance.
ce qui m'a choqué, c'est qu'elle ose parler de "l'album de la maturité"... pourtant on sentait bien, elle qui communie avec tant de maîtrise avec Le Verbe, qu'elle n'avait pas envie de toucher à ce mot-là. mais après une seconde d'hésitation et de louvoiement elle a fini par lâcher le terme.
conclusion: c'est pas parce qu'on est chanteuse qu'on est pour autant musicienne.

les potins de la mode
la mode cet automne, pour les dames, c'est la combinaison bermuda (jusqu'au dessus du genou) / bottes (jusqu'au sommet du mollet) / collants (pour couvrir le genou)
laissez tomber, mesdames. c'est pas beau du tout. et pas sex non plus...

rubrique bouffe
vu aujourd'hui une pub sur une voiture: "restaurant de Pl-C* (nom connu du rédacteur), la vraie brisolée"
alors pour tous les autres restaux qui font la brisolée, même si elle est bonne, ben c'est pas de la vraie. allez-y pas.
des trucs pareils, ça mérite largement le boycott.
et c'est con, parce que c'est vrai qu'au restau de Pl-C*, elle est sacrément bonne, la brisolée. ils sont sympas, accueillants, le service est cool. dommage. ils auraient juste écrit "brisolée", ça m'aurait suffi pour me donner l'envie d'y aller. et là, non, ça me la coupe.

et Paris Hilton
eeeh non, pas de Paris Hilton aujourd'hui

promenade d'automne

Hier je suis t'été me promener du côté du Tessin, marcher dans les feuilles mortes de châtaigniers.
visite à Jennifer dans son petit chez-elle à Intragna (gna), à Verscio à son école, pèlerinage à Loco où j'allais assz souvent quand ma sœur y habitait, et revenu à pied dans la forêt dorée jusqu'à Intragna. très beau.
c'est marrant comme la vie me ramène tout le temps dans cette région.
ça a commencé par quelques vacances à Crana, dans la Vallée Onsernone, dans la maison d'amis de mes parents, puis à Loco, même vallée, quelques années plus tard, quand ma sœur était fille au pair, puis à Locarno, toujours chez ma sœur, puis en vacances, et maintenant, depuis que Jennifer fait l'école de Dimitri. à noter que c'est toujours dans la même région, et pas à Lugano, ou à Bellinzona...bizarre... moi qui ai de la peine avec la chaleur...

et c'est pas fini!

j'ai déménagé.
oui je sais, déjà l'année passée, en plein comptoir (voir ce mot) j'avais déménagé de la rue du collège 6 à la rue de l'église 5. une centaine de mètres plus loin. en tournant autour du clocher. cette fois, c'est juste de la pure folie, je fais plus de 200 mètres! jusqu'à la rue d'octodure 30! évidemment pour ceux qui ne connaissent pas martigny, ça veut pas dire grand chose... je ne m'étendrai donc point sur de basses considérations à propos des distances entre ces différents lieux.
là je débarque dans une vieille ferme, qui était jusqu'à y'a pas très longtemps la dernière encore en service en pleine ville. ça sent encore la wache dans l'étable (qui me sert de cave). un lieu chargé d'histoire et de souvenirs. plein de coins et recoins, de caves, de galetas, de remises, y'a un jardin avec deux poulaillers, plein de chats, la totale. et plein de bonnes ondes (des goudes vaïbzes comme dirait une de mes copines qu'écoute beaucoup Bob Marelet)

que du bonheur

suite à certains commentaires de certaines personnes sur ce blhôgue, voilà quelques bonnes nouvelles.
dimanche passé on a joué folk off, le spectacle qu'on a monté avec l'ensemble de cuivres valaisan et glen of guinness. c'était à massongex, pour terre des hommes.
alors déjà c'est toujours un plaisir de jouer ce spectacle, ça me caresse l'amour-propre dans le sens du poil d'entendre mes arrangements péter la baraque, rien fier le mec...
et puis comme c'était l'après-midi, l'ambiance était familiale et j'ai croisé plein de monde que je vois rarement aux concerts "normaux" de glen...
et il y avait ces braves gosses, pour qui la vie c'est pas vraiment rigolo, on a joué gratos, et ainsi, très modestement, contribué à faire tourner la baraque. ils nous avaient préparé des cadeaux à la fin du concert, grosse émotion.
et il y avait mitsouko et famille, que c'était joli de les voir
et il y avait le fanclub des glen (qui n'ont d'ailleurs pas encore trouvé mon blog, apparemment...)
et bien sûr il y avait mes deux fillettes, Loïse et Malou, que ça fait toujours chaud chaud chaud de les voir devant la scène, et leur maman, Corinne (j'aime pas dire "mon ex-femme", c'est trop réducteur). et après le concert, ça a été la première fois qu'on se serrait dans nos bras depuis qu'on est séparés. fwouhh!
si ça c'est pas des bonnes nouvelles!

épineux...

et aujourd'hui, on apprend que les maquereaux polonais laissent accoucher des prostituées (plutôt que de les forcer à avorter, comme ils font d'habitude), pour pouvoir vendre les bébés à des parents adoptifs.
sale affaire... j'aimerais bien savoir ce que les détracteurs de l'avortement en pensent...

les niouzes

chaque jour je lis le journal.

aujourd'hui:
- le loup valaisan a signé son arrêt de mort: il a dépassé le quota de moutons trucidés (soit plus de 25 par mois, ou plus de 35 en 4 mois). il en a boulottés 35 en 6 semaines, cet idiot. heureusement qu'il finit pas les restes, il pourrait même plus se traîner...
et le chef du service valaisan de la chasse affirme que "si le loup est abattu, ce sera sûrement pas hasard"
je pouffe. en imaginant tous ces braves chasseurs tentant "par hasard" de débusquer l'animal...
comment peut-on croire des bêtises pareilles...

- mme ansari sort le crapaud et débourse 25 millions de francs pour être la première femme touriste de l'espace.
BORDEL DE MERDE!!!!

- le pape a dit des grosses bêtises à l'encontre de l'islam. qui réagit avec colère.
quelques jours plus tard, le pape tente de noyer le poisson en cherchant à expliquer la profondeur de ses propos, qu'il juge mal interprétés par les disciples d'allah.
est-ce qu'en plus il les prendrait pour des cons incultes?
ce gars est mega-grave

- à leysin, on peut dès à présent se connecter au wi-fi sur tout le territoire du village. et gratuitement. et se faire des vacances à la montagne sans avoir besoin de sortir de sa chambre d'hôtel. cool!

et Paris Hilton a décidé de.... ah zut, je m'étais promis de ne plus parler de cette toque

quoi, la date?

en relisant mon précédent message, je me rends compte que cette date, le 11 septembre, ça me dit vaguement quelque chose.
mais quoi?

Hit Parade II

j'en remets une couche, ça me travaille cette histoire de hit-parade.
alors la fameuse semaine où Glen of Guinness a atteint son "peak" dans les charts suisses, c'était la semaine du 31 août 2003.
et cette semaine-là c'était:
1er The Rasmus Dead Letters
2è Eros Ramazzotti 9
3è Evanescence Fallen
4è DJ Bobo Chihuahua
5è Shania Twain Up!

et je me délecte en pensant que cette semaine-là Glen of Guinness avait vendu PLUS d'albums en Suisse qu'Eminem (23è), Madonna (24è), Justin Timberlake (27è), Linkin Park (28è), Avril Lavigne (29è), et même Céline Dion (40è) et Christina Aguilera (42è)...
ça fait rêver... j'adore les statistiques
si on extrapole un tout petit peu, et avec un soupçon de mauvaise foi, on pourrait même dire que Glen of Guinness a simplement vendu plus d'albums que tous ces gens cités plus haut...
mouais... hrm brm teuh teuh...
bon je retourne me cacher sous mon caillou...

hit parade

de temps en temps je vais voir LA référence en matière de ventes d'albums en Suisse. c'est http://www.swisscharts.com/. évidemment c'est d'abord pour voir si l'album de Charlotte parfois y est enfin entré... mais là je crois qu'il y a peu de chances... avec Glen la meilleure place qu'on ait eu, c'était 22è, avec Back&Side, et 10 semaines de présence avec Waiting For A.M.
on peut toujours rêver...
mais à part ça, je trouve intéressant de constater ce qui se vend le mieux dans nos helvétiques montagnes...

alors cette semaine, le 1er, c'est Bob Dylan. une valeur sûre, semble-t-il... musicalement j'ai jamais trouvé terrible. mais on me dit "ET LES TEXTES!" oui les textes... malheureusement, sa voix nasillarde me bloque totalement, et j'ai jamais trouvé l'énergie de l'écouter chanter plus de 30 secondes sans penser à un pauvre canard asthmatique. alors de là à chercher à comprendre le message, non, je peux pas.

en 2è nous avons Iron Maiden avec leur nouvel album "A Matter Of Life And Death". je ne l'ai pas entendu mais de toutes façons, je pense que ce groupe est mort après "Killers". ils auraient du garder Paul DiAnno. Bruce Dickinson m'a tout de suite gonflé. dommage. cet espèce de lyrisme forcé ne leur va pas du tout.

en 12è (et en 63è semaine!), il y a Robbie Williams. qui se vante dans le journal d'aujourd'hui de sauter 10 meufs en deux jours. la fille rentre dans sa chambre, 5 minutes après elle est à poil, et je pense que la suite ne doit pas durer bien longtemps. ensuite Mr Williams congédie la pauvrette, comme on balaie une miette sur la table d'un revers de main, sans même dire merci (et c'est la dernière fois qu'il la voit dans sa vie, hein...), prend une douche et fait entrer la suivante. là je dois dire que c'est assez décevant... par exemple, avec ma copine, on arrive pas à ce quota. bon on se voit pas tous les jours non plus. mais elle, comme elle est contente, elle revient.

ah Paris Hilton, 2è semaine, position 19, à la baisse... va pas faire long...

j'admire Motörhead (26è, 1ère semaine avec leur nouvel album Kiss Of Death). après des années de rock'n'roll, ils ont toujours le même logo. comme AC/DC. c'est fantastique. jamais écouté ces guignols.

il y a l'extraterrestre: Captain Cook und seine singenden saxophone. et le titre de son album: Tanze mit mir in den Morgen. il est 48è. WOW!

et les Suisses? oui oui y a des Suisses, aussi... Baschi (100è), Lunatica (91è), Gimma (70è), Gotthard (59è), DJ Antoine (44è - la honte), Heinrich Müller (42è), les incontournables Lovebugs (23è), Wurzel 5 (15è)... vous connaissez tous ces Suisses?

Albert

un de ces braves gars, il vient de fêter ses 80 berges.
dès la fin de l'été, il laisse pousser sa belle barbe blanche, si bien qu'il y a des imbéciles dans cette ville qui l'appellent "Papa Noël"... lui qui va même pas à l'église, c'est un comble. mais bon, ça le fait plutôt rigoler. heureusement, d'ailleurs, parce que malgré son âge respectable, il vaudrait mieux ne pas risquer de se prendre une baffe, il a encore une sacrée poigne.
un solide, quoi. il me raconte sa vie, j'ai l'impression qu'il en a vécu au moins trois. à tel point qu'on pourrait se demander s'il serait pas un peu mytho. en fait pas du tout. je suis sûr que tout ce qu'il raconte est vrai. il raconte son enfance dans les montagnes fribourgeoises, ses multiples activités, fromager, bûcheron, cuisinier à l'armée, et ses amours, ses enfants, ses joies et ses peines...
et je l'écoute, parce que même s'il se répète, parfois, il est toujours captivant.
mais je vais pas raconter ici toutes ses histoires, qui mériteraient un blog rien que pour elles, non non, mieux vaut le rencontrer en vrai.
rendez-vous au café du Midi...

especially for Lara

chère Lara voilà la tronche du "lil' birdie" à peu près à l'époque où il était amoureux de toi...

l'info du jour

(ouf)
Pierre-Alain Dupuis ne commentera plus les matches de l'équipe de suisse de foute.
alors ça, ça fait vraiment plaiiisiiiir!!! je me rappelle de quelques phrases d'anthologie pendant le mounedial, qui lui auraient largement valu de se faire reléguer comme planton à l'entrée du bâtiment de la TSR... malheureusement le communiqué ne dit pas la raison de cette décision. on peut imaginer n'importe quoi...

dieu

depuis environ 25 ans, y'a un type qui me suit.
c'est à dire qu'il apparaît régulièrement dans mon champ de vision, quelque soit le lieu et la circonstance. certaines fois je me dis que c'est un rêve, qu'il n'y a que moi qui le voit, et quand j'en parle aux gens qui sont avec moi ils le voient aussi, sauf qu'à eux ça leur fait pas le même effet.
peut-être même que ça fait plus de 25 ans et qu'auparavant je m'en rendais pas compte.

je me rappelle pas de la toute première fois où je l'ai vu, mais ça devait être au café des alpes, à Martigny. dès l'âge de 14 ans, j'allais régulièrement y boire des coups, un petit bistrot plein de souvenirs de copains, de copines, de flippers, de branlées mémorables, de travaux de français ou de maths bâclés à 9h du matin quand Gilbert Amoos, mon prof principal, trouvait le courage de me renvoyer à la maison chercher mes devoirs "oubliés"...
bref ce bistrot, en fait, c'était mon bureau, l'endroit où on pouvait m'atteindre à n'importe quelle heure (à l'époque y'avait pas de téléphones portables), et justement dans ce bistrot, quelques fois, y'a eu ce drôle de type qui venait boire un verre de temps en temps, petit, un peu rondouillard, très digne, très droit, engoncé dans un costume noir gilet-cravate-mallette, je dirais la cinquantaine à l'époque, petite moustache mal fagotée, il semblait venir d'un autre monde ou d'une autre époque, ne lui manquait que la chaîne de montre et le monocle, il buvait son coup de rouge, et quand il se lançait dans ses théories, il faisait chier tout le monde, vraiment le gars pénible, avec sa petite voix haut perchée et éraillée de vieux mickey, on aurait dit qu'il parlait à travers un anus artificiel. son cheval de bataille semblait être le conflit linguistique qui sépare les suisses. il causait, il causait, il semblait surtout revendiquer on ne sait quoi, mais avec véhémence, tant qu'il avait de la peine à reprendre son souffle et qu'il s'étranglait dans ses mots. le gueulard mega-grave. il me faisait pitié.

aux Alpes, je l'ai vu deux ou trois fois, ça portait pas vraiment à conséquence, c'était un peu le bistrot de tous les tarés du coin et autres marginaux. là où ça sent le surnaturel c'est que par la suite j'ai commencé à le croiser de plus en plus souvent, à des endroits parfois incongrus, du style le buffet de la gare à Altdorf ("Mais kessk'il fout là celui-là ?") et le plus souvent dans le train, qui me menait soit à Bâle, soit à Bienne, ou au retour, et même ailleurs, dans des lieux où je m'attendais pas du tout, style un concert avec les Glen à Schwarzenburg, une pièce de théâtre à Gwatt, etc... ça a duré des années.

un jour dans le train, il est venu s'asseoir en face de moi, cherchant quelqu'un à qui exposer sa manière de voir les choses. je me suis dit "voyons voir finalement où il veut en venir avec ses conneries". après deux minutes je m'en mordais les doigts, m'étant rendu compte que son but était simplement de contrarier quelqu'un, n'importe qui, celui qui se trouverait sur son chemin, en l'occurence, ce jour-là, MOI, et ce fut assez chiant. il était entré à Lausanne et j'ai pu respirer lorsqu'il est sorti à Yverdon. j'avais fait celui qui est d'accord avec tout, mais lui il avait envie de rester fâché...

depuis ce jour, j'ai continué de le croiser, mais évidemment je l'évitais soigneusement, en prenant systématiquement toute la place pour l'empêcher de s'asseoir en face de moi. Et un beau soir, alors que je soupais dans la voiture-restaurant, ce con est venu se mettre trois tables derrière moi et bien entendu il est reparti dans ses théories. ça faisait longtemps que je me demandais ce que ce gars pouvait bien foutre dans ma vie, je me disais que ça pouvait être mon ange gardien... j'étais tranquille en train de manger, et lui divaguait tout seul, au fond du wagon, je l’écoutais d’une oreille distraite, mais amusée, “quand je suis à Lausanne, je parle français !... et si je suis à Altdorf, iche rédê chvitzertûtche !... e quando sono a Mendrisio...” jusqu'à ce qu'un autre client s'emporte et sorte sa grosse voix : "écoutez, maintenant ça suffit, ça fait depuis Neuchâtel que vous faites CHIER tout le wagon avec vos CONNERIES, j'en ai assez entendu, taisez-vous et laissez-moi manger en paix, monsieur". l'autre s'interloqua, tout étonné que quelqu'un réagisse enfin, s'engouffra dans la brèche, joua l'indigné, “mais comment ?!? vous ne comprenez pas ce que je veux dire ?!...” c'était du délire, moi je me taisais, prenant mon air détaché 23bis, je fis celui qui s'intéresse à autre chose, mais évidemment, je ne pouvais que suivre ce qui se passait dans le compartiment, donc les deux protagonistes commencèrent à s'engueuler méchamment, jusqu'à ce que le contrôleur, le genre vieux poivrot à deux ans de la retraite, vint à passer. d'un coup d'oeil il jaugea la situation et d'une voix rocailleuse et traînante il s'adressa à mon énergumène : " maiiiis René, arrête, Renééé, tu 'ois pas qu't'emmerdes tout l'monde, alleeeez, Renééé, faut pas faire chier, comme ça, allez, viens là, bois un verre, vous inquiétez pas, il descend à Yverdon, allez Renééé, fais pô chier, quoiiii, putain t'es chiant, Renéé". déjà que je trouvais vraiment très louche de croiser si régulièrement un gars comme ce fameux René, là, à ce moment précis, ce fut pour moi une révélation : en fait ce type c'était DIEU. Dieu qui descendait sur terre pour me mettre à l'épreuve !

donc voilà. j'ai ainsi découvert la vérité ultime qui régit le monde :
DIEU EST UN PETIT CON MOUSTACHU QUI S'APPELLE RENE.
depuis que j'ai découvert la vérité, je le croise de moins en moins souvent, Dieu. il est sûrement en train de mettre quelqu'un d'autre à l'épreuve, et, oserai-je l'avouer, je m'en porte pas plus mal.
jusqu'à il y a 2-3 jours. je buvais un verre au café du Midi (qui est mon bureau actuel), avec Julien, lorsque DIEU est entré. il change pas d'un poil... juste un peu plus rabougri, un peu moins rond, mais je le reconnais bien, c'est lui... ça fait presque plaisir, c'est même presque rassurant...
nom de dieu...
alors quand il est parti je l'ai pris en photo avec mon téléphone portable, mais pas de face, c'est interdit (mais sa silhouette est reconnaissable entre mille)

le tombeur

ceci est une tentative d'amadouement, pour ceux et celles qui trouvent que j'ai l'air d'être un vrai chien avec mes congénères, que j'ai pas l'air sympa, ou que je suis totalement inaccessible.

warf warf

ça s'invente pas!
je cite l'ats:
"Un cimetière d'eunuques vieux d'environ 500 ans a été découvert en avril sur le site en cours d'aménagement des futures épreuves de tir des Jeux Olympiques de Pékin 2008. Les tombes de ces personnages qui occupaient un haut rang à la Cour impériale de Chine étaient situées dans un champ qui sera dévolu au ball-trap."

je rappelle la traduction littérale du terme "ball-trap": piège à boules

waf waf

hier après-midi je suis t'été à le dentiste.
il est à Turtmann mon dentiste, mais il est très gentil, et ses assistantes aussi.
mais bon, Turtmann-gare / Turtmann-Dorf ça fait une tape... et en plein soleil par 35 à l'ombre (sans ombre), c'est pénible.
et bon, je suis sorti de chez lui avec une full-metal-mâchoire et l'impression d'avoir la langue comme une baleine morte.
même le petit muscat à 6 boules de la vache qui vole (qui vole!) n'a pas réussi à me remonter le moral. et en plus je me suis fait piquer par une abeille sur la terrasse
et puis.... j'ai croisé une copine qui a chopé LA saloperie de la mort qui tue de merde
- salut ça va? lui dis-je
- ouais ça va bien j'ai commencé la chimio hier, elle me répond d'un large sourire
- ah oui? et t'es là à boire l'apéro?
- ben ouais, tu vois, ça va bien... et toi ça va? (en plus elle se permet de s'inquiéter de la santé de ses congénères...)
- ... ... ... mais oui, moi ça va très bien...

la photo semble ne rien avoir à faire avec toute cette histoire... et pourtant... dans cette rame il y avait 34 personnes qui n'ont pas eu une seule égratignure...
alors au diable mes petits tracas...

merci à Julien pour la photo

40 balles pour une chanson.

ce qu'il faut savoir, c'est que c'est un forfait, ça veut pas dire 40 balles LA chanson.
les sociétés de musique, fanfares, chorales, et les écoles par exemple, paient un forfait valable pour un temps déterminé, pour le droit d'utiliser n'importe quelle musique dans le cadre de leurs activités. ça leur permet de se servir dans le répertoire (TOUT le répertoire) sans avoir besoin de compter les centimes à budgéter... si pour chacune des chansons jouées ou diffusées, il fallait remplir une fiche, et payer précisément au centime près (c'est comme ça que ça se calcule) les droits de chaque ayant-droit c'est à dire compositeur(s), auteur(s) du texte, arrangeur(s), éditeur, sous-éditeur, il en résulterait tellement de frais administratifs que ça reviendrait beaucoup plus cher! c'est pour cette raison que les sociétés d'encaissement des droits d'auteurs comme la suisa ou la sacem se "contentent" de ce système de forfait beaucoup plus simple et moins onéreux.
et maintenant parlons de ces droits d'auteurs. certains disent qu'il est inadmissible de faire payer des droits d'auteur à des établissments scolaires qui les utilisent à des fins non commerciales.
la réponse du colonel sponjz: j'ai fait une jolie chanson: tu paies. (et si ma chanson fait plaisir à plus de gens que celle de mon voisin de palier, tu paies la même chose, mais je reçois plus d'argent. c'est logique)
lorsqu'un être humain sur cette bonne vieille planète a une bonne idée qui fait soit plaisir, soit avancer le schmilblik, il est normal d'en rémunérer son auteur... c'est le fruit de son travail, du temps passé à le réaliser, il en fait profiter tout le monde, et de plus l'idée en question génère de l'argent! et quand je dis tout le monde, ça veut pas dire tous les contribuables, ça veut dire tout le monde du berceau au cercueil.
et de plus il y a des gens qui s'offusquent du fait que ces droits se paient jusqu'à 70 ans après la mort de l'auteur...
alors voilà une petite comparaison: j'ai un pote qui a fait un apprentissage dans une banque. actuellement il gagne tellement d'argent qu'il m'a avoué en avoir honte. pendant toute sa vie il va lui faire faire des petits, à cet argent, du à ses compétences et à son expérience dans le domaine de la finance: je dis bravo, joli coup! de l'argent dont il ne profitera lui-même qu'en partie, puisqu'il a une famille et que cet argent permettra à sa descendance d'être mieux armée que certains autres (comme moi par ex.) dans la vie. et ça personne ne s'en offusque, c'est normal. mon ami banquier va faire profiter plusieurs générations de son "art", ses enfants, petits enfants, et plus encore si personne ne fait de conneries... et même! j'ai un autre pote qui a dilapidé la fortune paternelle en fêtes, noces en tous genres, avant de se ranger, et il a encore bien assez de fric pour voir venir sereinement son avenir et celui de ses enfants...
dans le domaine de la culture, c'est un peu la même chose, un peintre qui fait une jolie toile en fait profiter sa famille et par extension la planète entière, et pas seulement sa propre génération, mais également les générations postérieures, et de ce fait, sa toile prend de la valeur...

à l'heure actuelle, les artistes, entendez le créateurs de musique, sont prétérités par le problème de la gratuité de la musique téléchargeable sur internet. en fait c'est surtout leurs maisons de production qui voient leur petit monde patiemment construit se désagréger, fondre comme neige au soleil. alors les artistes, pour se rattraper, augmentent leurs cachets. explication: autrefois, on produisait un support sonore qui rapportait beaucoup d'argent, sous l'effet de la tournée de concerts promotionnels qui, elle, ne rapportait pas grand'chose, quand elle n'était pas carrément à perte pour toute la production. en un mot, les artistes gagnaient de l'argent sur les ventes de disques et en perdaient sur les concerts (ce qui est selon moi complètement illogique, la fonction première d'un musicien étant de se produire devant son public), mais ça créait un équilibre financier qui est en train de se casser la pipe. oui, heureusement, tout ceci est en train de changer: aujourd'hui on voit se dessiner l'inverse. un disque est rélégué à sa fonction première: de la pub gratuite. et l'artiste doit se sortir les pouces pour aller montrer l'étendue de son art au public, en direct.
dans les années 80-90 une quantité de branleurs ont pu se faire leur place au soleil, aidés - voire supplantés - qu'ils étaient par la technique, sans avoir besoin de prouver quoi que ce soit. j'espère sincèrement que ce sera bientôt fini, et que le public (qui est en quelque sorte le dieu des musiciens) reconnaîtra la valeur de ceux qui le méritent, sur scène...
le génie n'existe pas. il n'y a que du travail et l'opportunité d'être là au bon moment. et ça a un prix, comme pour n'importe quel autre job. simplement pour permettre aux musiciens de vivre, et qu'ils puissent continuer de procurer de la joie et du délassement à ceux qui en veulent.
40 balles pour une chanson.
le jour où j'ai lu cet article, sur la table de la cuisine chez moi il y avait deux mises aux poursuites.
et puis quoi? il y a bien des gens qui doivent payer pour aller voir une montagne s'écrouler (comme si c'était l'office du tourisme du coin qu'avait posé la dynamite...) alors "Adieu monsieur le professeur" d'Hugues Aufrey, ça vaut bien 40 balles...
voilà aujourd'hui où j'en suis de mes réflexions lorsque je lis un article comme ça (c'était dans le Matin de ce dimanche)

perdu 3 kilos...

j'aime pas la chaleur. entendez bien, quand il fait trop chaud, et que je suis obligé d'y rester, sans aucune possibilité de se rafraîchir... alors par exemple je comprends pas comment on peut avoir du plaisir à rester ne serait-ce que cinq minutes dans un sauna...
et pourtant, hier, sous la clubtent du paléo, il régnait à peu près la même température que dans un four à pizza.
j'en entends déjà qui me diront "eh mais viens pas te plaindre: T'AS JOUE AU PALEO!"
oui effectivement, je suis assez content d'avoir rejoué dans ce festival, mais dans ces conditions, c'est réellement difficile de trouver l'énergie de faire poum-tchak, et faire avancer la machine...
et de ce fait je me réjouis très beaucoup de jouer demain soir à Albinen (altitude 1300m)

bon à part ça je suis t'été regarder et écouter les papys, Roger et Pete. alors on peut pas dire qu'ils soient fatigués, bravo, j'admire cette belle énergie... mais, c'est plutôt leur musique qui a pris un sacré coup de vieux...

et je pensais que rien ne pouvait me choquer dans un festival comme celui-ci, politiquement correct et bien lisse, pas un poil qui dépasse, et pourtant... j'ai vu Goran demander au public de hurler "à l'attaque!" à son signal, pour son fameux grand tube "Kalashnikov", et le public, en bon troupeau de moutons, de s'exécuter... je me suis demandé qui se fout de la gueule de qui...?!?

un pov tit n'enfant

sous la menace de divulguer au reste du monde quel prénom mes parents m'avaient choisi au cas où j'aurais été une fille, les deux individus qui squattent mon blog deux messages en arrière m'ont obligé à diffuser cette photo.
je suis désolé

les deux squatters sont en fait ma soeur et son fiston, donc mon p'tit n'veu... qui me dépasse au moins d'une tête (la sienne, malheureusement) mais comme y bouffe que des pâtes, il a du jus d'chaussettes dans les biceps, alors tu m'fais pô peur, eh, vienzy, tartagal!
ma soeur, c'est plus compliqué, elle est assez finaude, déjà qu'elle me laissait jamais jouer à la barbie avec elle quand on était p'tits, et ça continue, elle ne se lasse pas de me persécuter. je m'vengerai.

le dahu 2

bon puisque personne n'a été en mesure d'identifier le lieu duquel au quoi que dont où, en guise d'indice, voilà le maguenifique panorama dont auquel.
là je pense que ça devrait être plus simple de trouver

mrgn vous avais prév'nus

voilà deux semaines que ces deux individus tentent d'infiltrer mon blog.
c'est chose faite.
bravo, je vous félicite, vous avez réussi.

j'aime les blondes!

ça fait longtemps que je voulais en parler, alors voilà: en voici une (Malou - à gauche)
et voici l'autre (Loïse)

écœuré...

depuis quelques temps, un morceau de l'Eiger menace de s'effondrer. pour l'instant, aucun danger pour la population. le wwf affirme que c'est à cause du réchauffement climatique qui bousille le permafrost (ce qui me paraît assez plausible) et aujourd'hui, j'ai lu dans la presse que (je cite l'AP) "depuis vendredi, un billet "spécial écroulement de montagne" à 20 francs permet aux touristes de monter en face de l'Eiger pour assister au spectacle"

et ils appellent ça un SPECTACLE! bordel de merde...

je me "réjouis" du jour où on invitera les touristes à payer pour aller voir "l'effondrement du Matterhorn sur l'antique station désertée de Zermatt" (oooh chérie tu as vu comme c'est beau)

le dahu

pour ceux qui doutaient encore de mes grandes qualités de sportif...
ceux qui reconnaissent l'alpage où a été prise cette photo recevront une entrée gratuite au concert de DrGilbert lundi 17 juillet sur la place du Midi à Sion...

shazammm!

voilà ce qui arrive lorsqu'un animateur radio pose la mauvaise question, et que ça tombe sur Olivier, le guitariste de Charlotte parfois...
la photo a été prise juste avant qu'il ne carbonise le micro d'un jet de flamme digne d'un turboréacteur traversé par un nuage de cétoines dorées (cf article précédent).
le souffle fut tel que le studio a été entièrement détruit, le photographe (moi-même) ne devant son salut qu'à la promptitude de l'intervention de Patrick, qui, tout en faisant écran de son puissant corps dattelette, l'entraîna vers l'extérieur, faisant voler en éclats la vitre de la régie sous les yeux du technicien médusé.
je souhaite à l'animateur cité plus haut de se remettre promptement de ses brûlures. sincèrement, Baptiste, j'espère que tu reverras un jour... et pour ton bras, ben dis-toi qu'il te reste l'autre...

et maintenant je pose la question: quelle était cette fameuse question?
(toute proposition sera étudiée attentivement avant de rejoindre les méandres circonvolutionnels du cimetière du ouèbe...)
à vos claviers les amis!

j'aime les béétes

je viens juste de faire ma B.A. quotidienne.
cette petite bête était promise à une mort certaine, aux griffes prochaines de la concierge et de son Haspirator meurtrier, les pattes en l'air dans le couloir (la petite bête, pas la concierge) quand je suis rentré chez moi.
"o pov' tite bét'!" me suis-je dit.
ni une, ni deux, ni trois (ni une, en fait), je l'ai prise tendrement dans mes petits bras musclés, lui chatouillant le cou pour la mettre en confiance, l'ai rassurée d'un petit mot gentil, et j'ai attendu près de la fenêtre qu'elle veuille bien s'en aller...
alors ces petites bêtes-là pour s'envoler c'est compliqué, passk'y faut d'abord reprendre son souffle et laisser passer la crise de tachycardie dont elle était prise, ouvrir le capot (cric-croc) défroisser les ailes qu'étaient toutes fripées (fritch-fratch), ça prend bien 10 minutes... ... ... ... hrm bon 20 minutes... (bordel t'y vas ou kouâh?!?) et finalement flap flap flap, la voilà qui s'envole... à peine le temps de sympathiser.

en fait ça n'a pas fait du tout "flap flap flap", mais plutôt un vrombissement de vieux rotor de messerschmid un peu grippé. flap flap flap, c'est pour créer une ambiance romantique. la pauvrette avait l'air complètement collée aux ptères (moui, c'est facile, mais ça fait toujours plaisir).

alors pour les intellectuels, il s'agit d'une cétoine dorée, cousine des hannetons, c'est une copine des roses, des sureaux, et de ces saloperies d'ombellifères qu'y faut pas toucher, mais moi j'ai décidé de l'appeler Floriane la Cétoine et de devenir son ami.
au revoir, Floriane, bon vent, et à bientôt!
et zbrotch sur le pare-brise (ah chéri enlève-moi ça!)

David Vincent les a vus - moi aussi

cette fois-ci j'en suis certain, ils sont parmi nous
ils ont pris forme humaine pour se fondre au sein de la population de notre planète, investissant les lieux publics, observant froidement, sans aucune compassion, les comportements de la race humaine, probablement en vue d'un envahissement futur.
les trois magnifiques spécimens de la photo ont étés pris sur le fait lors du concert d'un groupe mondialement connu en Suisse, dans une charmante petite ville des montagnes neuchâteloises (dont la population fêtait, comme chaque année, les promotions scolaires de leurs braves enfants)
on constate leur attitude totalement détachée, leur indifférence complète envers ce qui se passe autour d'eux. et la preuve ultime de cette indifférence, c'est qu'ils n'ont même pas remarqué le photographe... (et pourtant il était à moins d'un mètre... c'est moi qui lui ai demandé de les prendre...)

bon, en fait, ils sont restés dans cette posture durant TOUT le concert, pile devant moi. la photo est assez explicite, ils sont vraiment restés comme ça tout du long. et je dois dire qu'à la longue c'est pénible. d'habitude je fais abstraction, je regarde les rangs de public derrière, ceux qui dansent, qui rient, qui font la fête, mais ces trois-là devaient avoir de trop gros shakras, et je me suis fait bouffer le mien. aucune joie, aucun signe de contentement sur leurs visages, ni d'ailleurs de réel mécontentement, même pas de mépris. je me suis demandé pendant tout le concert ce qu'ils étaient venus faire là.

Heeey hey!!! je vous ai reconnus!!! emmenez-moi avec vous!!!! moi aussi j'veux aller sur Sirius!!!!

a bobo

ce truc était encore dans ma bouche (en haut à droite) pas plus tard que cet après-midi vers 16h...
y'a des jours ou je me dis que la mort sera une délivrance

gaypride 1983

oulâlââââ......

allez encore une pour le plaisir

c'était à Adelboden, dernièrement, pendant le sound tchèque... je crois que c'est Sébastien Boin qui l'a prise.

les motards...

j'ai quelques souvenirs de motos et de motards.
y'a une quinzaine d'années je jouais dans un groupe de reprises sympas, et on a fait quelques concentrations de motards... je me rappelle de celle du club 69 de Sierre, à l'époque dirigé par Silvio Caldelari, c'était à Noës, le sonorisateur n'était autre qu'André Pignat... si, si... imaginez les guignols devant la scène, sous cantine, en train de faire vrombir leurs grosses bécanes pour couvrir la musique... odeurs de saucisses et d'huile de moteur, une ambiance... à la fin de ce mémorable concert, au 12è rappel, on entame Highway to Hell et voilàtipas qu'un bon gros graisseux monte sur scène, empoigne le micro, se met dans la position "Brian Johnson" (jambes écartées, genoux fléchis, casquette sanpellegrino sur les yeux, démonstration de body building, gros bras tatoués...) et nous fait le karaoké... et il a assuré le gars! y connaissait ses classiques... c'était vraiment cool. moi j'étais bien planqué derrière ma petite batterie de lopette (boum-kâ boum-kâ) et je me disais, finalement ces motards c'est un peu des poètes...

et voilà. hier soir avec glen on a joué à Filisur (Grisons) pour un bike show, bien accueillis, sympa, ils étaient tous là, ces braves motards, complètement avachis devant la scène, le coude soudé au bar, avec leurs bières, leurs meufs et leur air goguenard, y z'étaient juste mégagraves. bon je dois dire qu'il y avait plus de monde pour nous que pour les groupes d'avant et après. ça fait plaisir... mais bon, bouger un peu la tête en rythme ou taper du pied, ça aide aussi, des fois...

ET ENSUITE il y a eu la cagiva. un gars est venu la parquer religieusement devant la scène pendant qu'on jouait, je suppose pour bien la montrer à tout le monde, et après le concert il a été en dessous sur la place de camping pour la sacrifier. c'était horrible. ça a duré 45 minutes. gaz et allons-y. 45 minutes. brm brm brmmmm th th th th th th th wâââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââââ jusqu'à ce que le pneu explose, et ensuite rebelote (je vous épargne les détails) jusqu'à ce que le moteur rende l'âme et il l'a finie à coup de masse, l'a arrosée d'essence et lui a foutu le feu.

on a passé devant l'épave ce matin avec le bus, en repartant de ce lieu maudit... je mets pas de photo c'est trop idiot. peut-être qu'il y en aura une sur le site des glen...
je pensais pas que c'était possible d'avoir des comportement aussi niais...
écœuré!

mrgn

BON JE VAIS VOUS DIIIIRE, ce putain de match je l'ai pas vu. délibérément. je suis arrivé au café du midi, j'avais rendez-vous avec une créature, et on est restés sur la terrasse, passke dedans il y avait Jacky. je l'aime bien Jacky, on est nés le même jour, à quelques années d'intervalle, on se connaît depuis longtemps, sympa, MAIS, il a inventé la susceptibilité.
démonstration:
quand la france joue, je rentre dans le bistrot, je dis "salut Jacky!", eh ben il le prend mal.

donc quand j'ai constaté qu'il était là, j'ai préféré rester dehors et suivre le match à travers la vitre et ses commentaires, ça m'allait très bien...

donc j'ai même pas vu comment ils ont joué, s'ils méritaient, s'ils ne méritaient pas, etc...

mais quand l'ombre du coq se profile à la sortie du café du midi, je dois dire qu'il y a des baffes qui se perdent.

et "coq" en anglais ça se dit "cock"... et en argot, ça signifie... euh brm rhbrm, on se demande même pas où ils ont été chercher l'emblème de leur nation, pas compliqué... comme quoi tout est lié, hein...

"et voilà" 2, le retour

presque l'air content...

et la finale?

eh ben la finale, ça va être chaud chaud chaud!
pronostics? mouais, je vois bien le brésil en finale... mais ce sera surtout folk off sur la grande scène des fêtes de la cité à lausanne! et c'est juste après le match sur écran géant sur cette même grande scène!

suisse-ukraine: match nul

dommage quand même... je pense que la suisse aurait mérité de marquer...
dans ce mundial je constate, au niveau des équipes, deux attitudes: ceux qui attaquent, et ceux qui se défendent, c'est assez clair dès le début des matches il me semble. et là je dirais que c'est comme aux échecs: si t'attaque pas t'as perdu d'avance...
et pis les penalties, c'est vraiment trop décevant... bon là je dois dire que les suisses n'ont pas brillé... mais quand aucune des deux équipes ne marque dans les temps, pour moi c'est un échec de part et d'autre, je trouve qu'on ne devrait pas leur permettre de passer. aux deux! "vous avez pas réussi à marquer, vous ne méritez pas d'aller affronter ceux qui ont réussi"
par contre bravo aux joueurs des deux couleurs qui sont restés très corrects, jusqu'au bout. c'était néanmoins un bon match.
et bon je suis assez content du fait que mes fillettes ne se feront pas réveiller par le cortège de klaxons habituel...

écœuré

20 cartons jaunes... ce soir c'était pas du football, c'était du footfoot, du footknee, du foothead, du headhead...
quel gâchis... quand on voit un match comme Japon-Brésil l'autre jour, pendant lequel il y a eu, je sais pas, maximum 2-3 fautes, et pas trop graves... et cette bande de gamins ce soir qui finissent par se taper sur la gueule...
j'aurais été l'arbitre, j'aurais renvoyé les deux équipes aux vestiaires, mis carton rouge aux deux coaches, et tout le monde a perdu, hop, éjectés du mundial, les gars qui savent pas jouer le ballon. bordel.
alors au dernier coup de sifflet, c'est le barouf habituel. t'attends 3 minutes et les portugais prennent la ville d'assaut à coup de klaxon, c'est fantastique, j'admire ce sens de la fête, mais là, moi j'aurais honte. on me dira "oui mais y z'ont gnâgné kan mééme!!!" ben ouais. ils ont gagné à coup de cartons jaunes, à l'arraché. j'espère sincèrement qu'ils se feront sortir au prochain tour... et attention, hein, c'est pas de la xénophobie, la suisse aurait joué comme ça, je dirais pareil!
patriote, mais pas en ce qui concerne le sport...

hugo

hugo en concert sous les arcades de la grenette à sion hier soir.
je vais pas faire la critique musicale de ce charmant groupe, je dis juste "allez les voir et les écouter!"
c'est un vrai bonheur de voir ce contact chaleureux entre les musiciens (et musiciennes).
bravo, joli travail!
ils ont su capter l'attention du public, malgré le bruit ambiant dans la rue à côté... j'aurais volontiers fait manger un morbier (les pieds devant et sans boire) à cet ivrogne qui gueulait et applaudissait à chaque silence. (eh oui, bougre d'âne, la musique est parfois faite de silences, et c'est pas toujours une raison pour applaudir)

alors, à quand un site consacré à ce magnifique ensemble?

pourquoi pourquoi?

ce soir la suisse joue sa qualif' pour les huitièmes et glen of guinness joue dès 22h à l'open air de nunningen. on pourra donc voir que la 1ère mi-temps et ça fait JUSTE CHIER! et en plus on risque d'avoir personne jusqu'à 23h...

les aventures du prince

notre ami le prince se fait pincer avec des prostituées... aujourd'hui dans un quotidien romand, sa favorite décrit sa relation avec le futur (et hypothétique) roi...
le reste de la planète: offusqué, soit par le côté immoral de la chose, soit par le fait que le prince est en plus un vrai râteau...

c'est vrai qu'avec la tronche qu'il tire dans les journaux, je lui ferais payer aussi... et j'hésiterais pas à lui mettre un coussin sur la tête...

moi quand on me parle de prince, j'imagine un beau jeune homme, éventuellement ex-grenouille, l'esprit noble et le sourire colleguète (chting), mais bon là c'est fini. désolé mesdames, mais le mythe du prince charmant est définitivement enterré...

ceci dit, quoi de plus normal que d'éprouver le besoin de tremper son biscuit de temps à autre? ça arrive à tout le monde et on s'en inquiète quand on a la libido à zéro... alors y'en a qui font ça avec leur camarade de plumard attitrée, c'est gratuit, et d'autres qui ne peuvent pas se le permettre. pas de honte...

alors quoi?
ben on s'en tape. monsieur le prince dort en prison, et il lui reste la veuve poignet... et à ce propos ne ratez pas la chanson "l'amour à la main" de charlotte parfois, à écouter sur notre site...

ET VOILAAAA

reste plus qu'à zbru mngh srwgn xdu!